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Galerie d'art contemporain

Né en 1947 à Brooklyn, New York, États-Unis.

Vit et travaille à Bruxelles, Belgique.


Artiste multimédia principalement reconnu comme musicien minimaliste et plasticien, il utilise de nombreux médias qu’il a travaillé sous de multiples formes : peinture, sculpture, musique, vidéo, performance.

Sa première approche de la musique rituelle remonte à son enfance, durant laquelle il chantait de la musique traditionnelle dans des synagogues. Il découvre ensuite le son produit par les cloches d’églises, qui l’inspire dans son développement d’un style « minimaliste » basé sur la répétition du son ainsi que sa durée et sa fonction harmonique, dans une musique au style unique et personnelle.

Après avoir étudié dans différentes universités américaines, il entame à New York une carrière de chanteur, peintre, pianiste, sculpteur et performeur tout en composant de la musique et se produisant dans ces lieux alternatifs qui surgissent partout en Amérique et en Europe au début des années 60. 


À partir de 1967, il commence à travailler le son à l’aide de matériel électronique, le projette et le sculpte dans l’espace en y intégrant instruments et voix.


Dans les années 70, il commence à expérimenter une nouvelle forme de performance de body art, faisant coïncider corps et mouvement dans le temps et l’espace, connu généralement sous le terme de body music. C’est à cette époque qu’avec la chorégraphe et danseuse américaine Simone Forti il inaugure une nouvelle forme de performances dont Illuminations, qu’ils vont produire en Amérique et en Europe. Avec cette œuvre, il découvre le piano Bösendorfer qui va l’inspirer pour créer une série de formes musicales minimalistes. Appelées Strumming music, il s’agit d’improvisations pour piano à sonorités répétitives procurant chez le spectateur des sensations proches de la transe. Il utilise aussi la vidéo pour restituer/fixer l’intensité énergétique et la violence physique qu’il dépense dans ses concerts. Mais à partir de 1980, déçu par le milieu de l’art-vidéo, il cesse de réaliser des bandes et réfléchit sur la triste uniformité des programmes de télévision tant quant à leur contenu que leur montage et fonde en 1987 une organisation à but non lucratif Ethnology Cinema Project, vouée à la préservation et à la diffusion des vidéos qui traitent des cultures traditionnelles du monde entier depuis le début du siècle.


Posée sur le piano, une peluche mascotte l’accompagne toujours et ne cesse de proliférer au fil des années. Ainsi, des dizaines de peluches complices se retrouvent entassées au pied du piano, ces petits ours et autres fétiches rattachés à l’enfance deviennent au cours des années 80 la matière première de ses réalisations plastiques, le plus souvent sous forme d’installations. Figures emblématiques enfouies dans l’inconscient collectif, Charlemagne Palestine les élèvent dans ses œuvres au rang de divinités sacrées, sous forme d’autels ou de totem tel God Bear, cet ourson à 2 corps et 3 têtes de 5 m de haut, inauguré à la Documenta 8 de Kassel (1987) et qui depuis, a entamé un long périple à travers des musées et galeries du monde entier.


Deux expositions personnelles de Charlemagne Palestine ont eu lieu à la galerie Lara Vincy : pingmingding en 2002 et divinitiessss avec Kevin Clarke en 2017.


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« Sans titre » , 1991.
Sérigraphie sur verre et boutons ...
48 x 36 x 6 cm
« piccolo sogno » , 2001.
Peluche sur toile
8 x 24 x 19 cm
« inpeluchniaa » , 2001.
Peluche sur toile
8 x 24 x 19 cm
« Bordel Sacré » , 2003.
Livre
29 x 23 cm
« divinitiessss » , 2017.
Catalogue
24 x 17 cm