Né en 1950 à Toulouse, France.

Vit et travaille à Toulouse.

Aussi bien poète qu’acteur, écrivain ou plasticien, Serge Pey est un artiste hors frontière et un des principaux poètes plasticiens du XXIème siècle. Ses actions poétiques, qui s’inspirent du situationnisme et du surréalisme, jalonnent l’ensemble de son parcours au même titre que les marches de la Poésie, qu’il inaugure en 1980. Performeur, diseur de musique mais aussi philosophe direct, il est également auteur d’une thèse sur les relations entre l’oralité et l’écriture : "La langue arrachée », sous la direction de Georges Mailhos. Fondateur de la revue Émeute en 1975, suivie de Tribu en 1981, il est maintenant Maître de conférences au sein de l’université de Toulouse-Le-Mirail et chef de projet artistique au Centre d’initiatives artistiques du Mirail. Parmi ses œuvres, les « pièges à infinis » sont des poèmes écrits sur des bâtons avec lesquels il réalise ses scansions et les pièges de ses installations, celles-ci étant les témoins de la parole transfigurée de notre temps.

Auteur d’une centaine de publications en France et à l’étranger, Serge Pey mène un travail singulier dans la poésie contemporaine française. Sa pratique de la poésie directe l'a conduit à approfondir les phénomènes de possession et de dépossession dans la pratique orale du poème. Ses livres ont été publiés par : Jacques Brémond, Jean-Michel Place, Richard Meier “Voix édition”, Bernard Dumerchez, ainsi que dans deux anthologies aux éditions Gallimard : Orphée Studio, 1999 et Poèmes à dire du XXème siècle, 2002.

De nombreux espaces et institutions ont exposé ses compositions : la Biennale de Venise, La Maison Rouge, le Musée d’art contemporain de la ville de Toulouse ou le Centre d’art et de littérature de l’Échelle notamment. Ses écritures du courage, en hommage à la résistance de la pensée, sont exposées en tant qu’œuvres permanentes au Conseil régional Midi-Pyrénées. 

Deux expositions personnelles ont eu lieu à la galerie Lara Vincy : La parole des bâtons en 2004 et 100 poèmes néolithiques en 2008.